« Génération offensée » en Argentine

De retour après une belle tournée en Argentine pour la promotion de « Génération offensée », publié en espagnol par la très belle maison d’édition Zorzal. Sept interviews, deux conférences et un sublime atelier d’échange avec une dizaine d’universitaires et d’activistes féministes autour du livre.

Merci à mon éditeur Léopoldo Kulesz, à son équipe, à l’Institut français, à l’Ambassade de France, à notre ambassadrice, et à la Fondation Las Argentinas Trabajamos pour leur accueil incroyable et nos échanges.

L’Argentine sort d’un des confinements les plus sévères de la planète. 7 mois dont 4 sans avoir le droit de sortir, même une heure, en dehors des travailleurs essentiels. Les écoles sont restées fermées un an. Et pourtant, à part quelques excités, il ne viendrait à l’idée de personne de parler de « dictature »… Un mot trop grave, trop récent, top réel en Argentine.

L’inflation n’est pas de 4%, mais de 50 à 100 % par an. Quelle chance nous avons…. Et quelle proximité intellectuelle nous partageons avec les Argentins. J’y ai retrouvé les mêmes fractures au sein de la gauche et du féminisme que celles qui nous agitent, à quelques mots ou maux près. Et j’ai vu combien une belle résistance universaliste y était possible.

Caroline Fourest

https://carolinefourestcastellano.wordpress.com